L’élection récente de Monsieur Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République du Sénégal marque un tournant majeur dans l’histoire politique du pays. Cette cinquième alternance suscite un vif espoir chez la majorité des sénégalaise. Ils espèrent une meilleure gestion des ressources extractives, un secteur clé de l’économie nationale.
L’élection de Bassirou Diomaye Faye a engendré un sentiment d’espoir parmi la population sénégalaise, en particulier chez les jeunes. Ces derniers, souvent confrontés au chômage et à des perspectives économiques limitées, voient en ce changement de régime, une opportunité rêvée d’amélioration de leurs conditions de vie.
La jeunesse sénégalaise aspire à une gouvernance plus transparente et plus responsable des ressources extractives, qui représentent un potentiel important pour le développement économique du pays.
Les Promesses de Bassirou Diomaye Faye sur la Gestion des Ressources Extractives
Dans son programme de campagne, le Président nouvellement élu a mis l’accent sur la nécessité de renégocier les contrats relatifs aux ressources extractives afin de mieux défendre les intérêts du Sénégal. Cette promesse a été accueillie avec optimisme par de nombreux citoyens, qui voient en cette initiative un moyen de garantir une répartition plus équitable des revenus tirés de l’exploitation des ressources naturelles du pays. La renégociation des contrats est perçue comme un premier pas crucial vers une gestion plus transparente et plus responsable des ressources extractives.
Des attentes et des Défis
Les attentes des Sénégalais vis-à-vis du nouveau Gouvernement sont assez importantes. Mais les défis sont très complexes. La renégociation des contrats nécessite une expertise technique et juridique approfondie, ainsi qu’une volonté politique forte pour surmonter les intérêts divergents des acteurs nationaux et internationaux. Il s’agit d’un exercice dangereux qui peut produire l’effet contraire. Il peut en découler des procédures juridiques dont le règlement est assuré par des tribunaux internationaux, dont la Chambre de Paris. La procédure peut être longue et coûteuse et même aboutir au déboutement de l’État et engendrer le règlement du préjudice subi par la compagnie exploitante.
La réalisation de ces attentes nécessitera donc des efforts concertés et une collaboration étroite entre le gouvernement, la société civile et les acteurs économiques afin de surmonter les défis et de concrétiser le potentiel économique des ressources naturelles du Sénégal.
Yanda Sow