Ils sont une cinquantaine de jeunes recrutés au Sénégal et en Mauritanie, puis envoyés en Ecosse pour une formation de 2 ans, dans des universités partenaires les plus pointues dans leurs secteurs respectifs.
Bitrish Petroleum (BP) considère que le contenu local dépend de l’expertise des hommes et des femmes de ses pays d’accueil. Pour Massaer Cissé, ce n’est pas un simple slogan. Le Directeur de Bp Sénégal estime que c’est l’une des raisons qui ont poussé la multinationale britannique à faire focus sur la formation des jeunes.
« C’est pourquoi Bp a jugé important de former ces jeunes qui sont, rappelons-le, des employés de Bp dès le premier jour de leurs recrutements, effectués entièrement dans des écoles sénégalaises dont l’IST, l’INPG, l’EPT de Thiès entre autres écoles », a déclaré M Massaer Cissé, Directeur Pays.
A lire aussi : Sénégal-GTA : Le FPSO fait cap sur les côtes sénégalo-mauritaniennes
Il précise que Bp a pris l’engagement de donner du contenu à la politique de contenu local. « Ces jeunes font partie de nos équipes et en tant qu’ingénieurs, ils ne sont pas simplement des personnes qu’on emploie. Ils sont ce qu’on appelle des « offices leaders » qui jouent un rôles clés dans la maintenance et la production de nos projets ».
Ces jeunes vont repartir aux 4 coins du monde pour un stage pratique de 6 mois en Azerbaïdjan, en Indonésie, à Oman, dans les caraïbes, suivant leurs spécialités pour parfaire leurs connaissances. Ce sont ces mêmes jeunes qui vont revenir au Sénégal et en Mauritanie pour le démarrage de GTA.
Construction du terminal Hub
Pour le hub ou terminal hub qui est le centre névralgique de ce projet, les caissons ont été en totalité fabriqué au Sénégal avec une grande majorité de main d’œuvre sénégalaise et l’expertise sénégalaise.
Alire aussi : Sénégal/Mauritanie-Gaz : Les travaux de GTA achevés à plus de 85%
« Cette partie du projet est incontestablement celle pour laquelle on est les plus fier parce que ce n’est pas ce qui a été prévu au départ. Il y’avait d’autres options pour la réalisation de ces caissons ailleurs et avant de les envoyer sur site », a dit Massaer Cissé.
Il ajoute : « finalement, avec nos partenaires, Kosmos, Petrosen et nos sous-traitants aussi, nous avons pu réaliser ce travail avec l’appui de Eiffage marine au Sénégal. Chacun de ces caissons pèsent 16 000 tonnes avec une option d’à peu près 30m », a déclaré Massaer.
C’est un travail titanesque qui a été réalisé au Sénégal avec de la main d’œuvre locale, de l’expertise locale. Depuis la conception de ces digues en mer, jusqu’à l’installation du hub, plus de 100 sociétés locales ont participé activement à cette œuvre dans toute la chaine de valeur.
A lire aussi : Sénégal-débat sur l’utilisation du gaz : « la propreté d’une énergie est relative », Dr Ousmane Cissé
« Bp pousse toutes les sociétés qui interviennent sur notre chaine de valeur à suivre l’exemple. Il n’y a que de cette façon qu’on pourra pérenniser ce secteur au Sénégal et profiter de son impact économique », selon Massaer Cissé.
C’est un secteur ou le capital humain représente la part la plus importante des ressources utilisées. Le développement du contenu local avec les partenaires représente une bonne partie des efforts de Bp pour pouvoir pérenniser ce secteur au Sénégal, si l’on en croit son Directeur.
« Pour le Sénégal, c’est avec l’INPG et le Comité National de Suivi du Contenu Local (CNSCL), dans le cadre de notre projet, sous la direction du Ministère du Pétrole et des Energies », conclue Massaer Cissé. BP dit miser sur la formation pour mieux profiter du contenu local.
Yanda Sow
Bonjour Monsieur, Madame
Intéressé par votre initiative, comment faire pour y intégrer je suis technicien supérieur en Maintenance Mécanique industrielle
Bonjour je me nomme khadim gueye je vois que c est intéressant
C’est Khalil dieng j’ai 22 ans je suis un tuyauter chaudronnerie
Bonjour je voulais vous félicité pour les efforts que vous faites pour nous les ouvriers sénégalais. Vraiment merci