Sénégal-SOMIVA : Les 18 raisons de la colère des employés

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Des travailleurs de la SOMIVA portent des brassards rouges

Les travailleurs de la Société des Mines de la vallée (SOMIVA), dans la région de Matam (Nord), sont très en colère. Ils manifestent contre le « non respect des accords » qui portent sur 18 points. Ils portent des brassards rouges ce lundi 16 et mardi 17 janvier.

Les autorités de la Société des Mines de la Vallée, SOMIVA ont été accueilli ce lundi par des brassards rouges. Le travail se poursuit dans cette société qui extrait des phosphates aux alentours de Ndendory et Amadi Ounaré. Cependant les travailleurs expriment leur colère contre la direction de la mine.

Ils manifestent leur courroux suite au « dilatoire de l’administration qui peine à satisfaire les 18 points du protocole d’accord qui lie les deux parties. Le collectif des travailleurs exige de la direction de la SOMIVA 18 l’acquisition du 13e mois, l’augmentation des salaires, le reclassement des travailleurs en cas de mutation à un poste supérieur.

Pour les protestataires, les primes de scolarité, de salissures, de panier et de  fin d’année sur les objectifs de production atteints, ne sont pas respectées par l’employeur. Ils réclament également une étude des postes de travail reclassement, des équipements de protection individuelle (EPI) pour tous et fustigent l’inégalité des salaires « dayshift » et « nightshift ».

Des travailleurs de la SOMIVA protestent avec des brassards rouges

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La formation des personnels fait partie des points de revendication de ces travailleurs de la SOMIVA. Ils veulent également qu’on leur affecte « un DRH disponible et compétent ». La mise à disposition d’une ambulance médicalisée, l’établissement des bulletins de salaires en temps opportun, l’attestation de qualification après formation, l’équité sur les transports internes et externes, sont aussi exigés.

Le personnel de la société veut la mise en place d’une caisse de solidarité, une dotation de repas en qualité et en quantité, le paiement des salaires avant le 5 du mois, une gestion équitable des magasiniers et la disponibilité de l’informer sur les retenues IPM au préalable.

Ces travailleurs, dans les mines de Matam, disent « attendre avec fermeté la réaction de la direction et comptent appuyer sur l’accélérateur si cette dernière continue de faire la sourde oreille ».

Le port de brassards rouges démarré ce lundi, se poursuit mardi mais les activités ne s’arrêtent pas.

Abdou Diouf Junior

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