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Sénégal-orpaillage : La pauvreté des couloirs indispose les acteurs

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Les couloirs d’orpaillages réservés aux orpailleurs du département de Saraya sont jugés pauvres par les orpailleurs. Un cri du cœur lancé au moment où la précarité s’installe peu à peu dans la localité, à cause de la rareté de la ressource.

Le département de Saraya a connu des années plus joyeuses. Beaucoup d’orpailleurs ont pu améliorer leurs conditions de vie grâce à l’orpaillage. Cependant, force est de constater que depuis quelques années, l’or ne brille plus comme avant, à cause de la pauvreté des couloirs d’orpaillage.

Les acteurs qui s’inquiètent, espèrent une amélioration de la situation, sous peu. En effet, depuis quelques années, cette activité s’est répandue dans 5 des 6 communes du département, où l’orpaillage a beaucoup contribué à l’amélioration des conditions de vie des populations. 

L’orpaillage était pratiqué au début des années 1900 par les français, dans la falémé à l’aide de dragues. Depuis, de profondes mutations ont été constatées sur les plans social et économique. Beaucoup d’orpailleurs ont pu construire des maisons et participé à l’amélioration de l’habitat et du visage des villes et villages du département de Sararya et au-delà.

La pauvreté des couloirs d’orpaillage et ses conséquences

Il fut un temps où l’orpaillage était l’une des principales sources de développement socioéconomique. Il était un rempart contre l’émigration clandestine et un pourvoyeur d’emplois.

« Aujourd’hui les couloirs n’ont  presque plus d’or. La précarité s’est installée et les jeunes tentent leurs chances en prenant la mer, d’où la nécessité de soutenir davantage ce secteur de l’orpaillage dont l’importance n’est plus à démontrer ». Les acteurs réclames de nouveaux couloirs.

« L’octroi de nouveaux couloirs peut être une source de stabilité et de paix sociale. Tant que les orpailleurs disposent de la ressource, il est peu probable qu’ils soient tentés par un voyage risqué ou par des protestations ». C’est pourquoi, ils demandent un soutien fort de la part des autorités pour faire de ce secteur un véritable levier de développement économique comme au Mexique et au Pérou.

Fili Cissokho (Correspondant à Kédougou)

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