20 tonnes se retrouvent dans l’océan chaque minute selon des experts marins. Le bateau Plastic Odyssey à Dakar du 15 février au 15 mars 2023 avec le soutien de la Fondation Endeavour Mining. Équipé de petits moteurs peu polluants, il fait le tour du monde pendant 3 ans pour transformer des déchets plastiques.
Le Plastic Odyssey à Dakar du 15 février au 15 mars 2023. Le Sénégal bénéficiera d’une expérimentation zéro déchet avec des échanges d’alternatives à l’utilisation du plastique. La sensibilisation sur les déchets plastiques sera aussi au menu.
Ainsi, du 20 au 24 février « Onboard laboratory » sera dédié à une dizaine d’entrepreneurs du recyclage, à bord du navire. Une exposition dénommée « Les Malles aux Trésors » sera ouverte au public le 2 mars 2023 à 9h00 à l’hôtel Radisson Blue de Dakar, à la salle Mermoz, montrant les solutions pour remplacer le plastique.
Cette opportunité d’affaires sera suivie d’une « Exploration school », une tournée de sensibilisation dans les écoles. Les actions de Plastic Odyssey sont soutenues par le groupe Endeavour Mining qui est un partenaire clé dans ce projet de réduction et de valorisation des déchets plastiques.
Dans un communiqué, la compagnie explique que l’idée est de renforcer les capacités dans le secteur de la valorisation des déchets plastiques au Sénégal mais aussi d’améliorer la protection des océans contre ces déchets plastiques.
Le groupe Endeavour Mining, dans sa nouvelle stratégie Environnementale, Sociale, Gouvernance, a retenu l’axe « vers le ZERO déchet plastique » pour le volet environnemental. Le document explique que la multinationale souhaite développer des projets de réduction et de valorisation des déchets plastiques dans les pays abritant ses sites miniers en Afrique de l’Ouest.
Plastic Odyssey et son “green sea tour”
30 escales sont programmées. Les 30 pays les plus pollueurs ont été choisis et le constat est que, gérer 1 déchet sur 2 de ces pays réduit 42% de la pollution à l’échelle mondiale.
Simon Bernard affirme que « 90% de la pollution de l’océan provient d’une trentaine de pays qui n’ont pas les moyens, qui n’ont pas d’infrastructures en tout cas de gestion des déchets », ce qui justifie la circulation de ce navire.
A chaque escale 30 entrepreneurs seront formés à des techniques de recyclage low-tech sur des machines « open source ». Des déchets inutiles seront recyclés à des objets de valeur notamment des palettes en plastique, des tuiles, des tubes d’assainissement, etc.
Ces 300 entrepreneurs du recyclage seront capables de mettre en place des micro-usines, des micro-centres de valorisation des déchets, pour traiter ces derniers délaissés et perdus qui finissent en mer. L’objectif c’est d’aller développer un réseau mondial d’initiative locale de recyclage.
Ndèye Mbocé Sy