samedi, mai 24, 2025
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Sénégal-Phosphates : Birame Soulèye Diop fouille les indemnisations de la SOMIVA

Lors de sa visite dans la commune de Ndendory, le ministre de l’énergie, du pétrole et des Mines a abordé la question brûlante des indemnisations des populations privées de leurs terres en raison de l’exploitation du phosphate par la SOMIVA.

Le ministre de l’énergie, du Pétrole et des mines a encouragé la SOMIVA et les communautés locales à se rencontrer pour discuter de manière constructive de cette question. Birame Soulèye Diop appelle à une plus grande responsabilité de la part des populations dans l’identification des personnes concernées. Il a pointé du doigt une augmentation inexplicable du nombre de personnes inscrites sur la liste des impactés, passant de 210 à 1800 pour une superficie de seulement 197 hectares.

Cette situation, jugée techniquement improbable, soulève des doutes quant à l’exactitude des informations fournies. Le Directeur Général de la SOMIVA, M. Ibrahima Sall, s’est dit ouvert à de nouvelles discussions pour trouver des solutions conjointes à ce problème.

Cet appel au dialogue et à la responsabilité mutuelle marque une avancée cruciale dans la recherche de solutions à ce conflit qui dure depuis plusieurs années. « Il est essentiel que toutes les parties prenantes se réunissent dans un esprit de concertation et de transparence afin de trouver des solutions justes et équitables, prenant en compte les intérêts de chacun », a déclaré le Ministre.

La recherche de solutions concertées permettra non seulement de mettre fin à ce conflit, mais aussi de favoriser un climat de paix et de stabilité dans la région, propice au développement économique et social.

Yanda Sow

Enjeux environnementaux : Le Journalisme au service de la planète

A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai, l’institut PANOS Afrique de l’Ouest s’est associé aux médias et aux organisations de la société civile pour explorer le rôle crucial des acteurs de la presse dans la lutte contre la crise climatique et la protection de l’environnement.

Sous le thème « Crise environnementale : Quel type de journalisme pour mieux servir la planète », cette initiative vise à sensibiliser et à mobiliser les populations autour des enjeux environnementaux majeurs auxquels nous sommes confrontés.

Abdoulaye Ndiaye, Directeur de PANOS Afrique de l’Ouest, a souligné l’importance de cette journée et l’urgence d’une action collective face aux défis environnementaux croissants. « Les dérèglements climatiques, les inondations et l’érosion côtière menacent notre planète et nos sociétés. Il est impératif que les médias s’engagent activement dans la sensibilisation et la mobilisation du public autour de ces enjeux », a-t-il déclaré.

Ndiaye a également insisté sur la responsabilité des journalistes d’informer de manière équilibrée et éclairée sur les questions environnementales. « Il est crucial que les journalistes soient bien formés pour traiter ces sujets complexes. L’intégration de l’environnement dans les programmes de formation journalistique est essentielle pour garantir une couverture adéquate et approfondie de ces problématiques cruciales », a-t-il ajouté.

De la nécessité de mieux outillés les journalistes

Youssouf Bodian, Vice-président de l’Association des Journalistes pour la Transparence dans les Ressources Extractives et la Préservation de l’Environnement (AJTREPE), a salué le choix de la thématique innovante de cette journée. « Les questions environnementales font désormais partie intégrante de notre quotidien. Il est primordial que les journalistes soient bien outillés et accompagnés pour traiter ces sujets, y compris dans les régions les plus reculées du Sénégal », explique l’animateur le rubrique « Quartier Vert », sur Rfm.

Bodian a également appelé à une collaboration renforcée entre les journalistes spécialisés, pour identifier les défis et proposer des solutions. « Avec l’exploitation imminente du pétrole et du gaz au Sénégal, il est important de se préparer aux impacts environnementaux de ces activités. Ce thème est d’autant plus pertinent qu’il permet de préparer les journalistes à aborder ces questions cruciales pour l’avenir de notre planète », a-t-il ajouté.

La célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse par PANOS Afrique de l’Ouest réaffirme l’engagement de l’organisation à promouvoir un journalisme responsable et engagé au service de la protection de notre planète et du bien-être des populations.

Les panélistes ont insisté sur la nécessité de privilégier les investigations avec l’utilisation récurrente des données pour valoriser les productions, apporter plus de lisibilité et de fiabilité au travail du journaliste.

Yanda Sow

Sénégal-Audit de l’extractif : Beaucoup d’irrégularités relevées

La dernière analyse de la Cour des Comptes sur la gestion des recettes provenant du secteur extractif révèle des dysfonctionnements significatifs. Le rapport rendu public, met en lumière des écarts considérables entre les montants déclarés par les régies financières et les sommes réellement encaissées par les services de la comptabilité publique.

Des écarts de déclarations importants

En 2022, les entreprises pétrolières et minières ont versé à la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID) un montant total de 112 982 880 163 FCFA au titre des recettes extractives. Cependant, le rapprochement effectué par la Cour des Comptes entre les déclarations de la DGID et les données du Portail Fusion, plateforme de partage d’informations, a révélé un écart cumulé de 321 024 889 FCFA.

Des explications peu convaincantes

Deux cas illustrent particulièrement ces anomalies. D’une part, les paiements de la société SICAS, d’un montant de 309 566 140 FCFA, n’ont pas été enregistrés dans le système Fusion par la DGID. La justification avancée par le Directeur général des Impôts et des Domaines est que SICAS n’est pas immatriculée en tant que société minière dans le Système Intégré de Gestion des Taxes (SIGTAS). Or, selon les directives de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), SICAS est bien tenue de soumettre une déclaration unilatérale, dont le suivi incombe à la Direction Générale des Mines (DGM).

D’autre part, une minoration de 11 458 749 FCFA a été constatée dans la déclaration de Petowal Mining Company SA (PMC). Le Directeur général des Impôts et des Domaines attribue cet écart à un contrôle fiscal portant sur la retenue à la source des redevances. La Cour des Comptes conteste cette explication, soulignant que l’intégralité des montants déclarés doit figurer dans le Portail Fusion.

Des défaillances qui fragilisent la gouvernance du secteur extractif

Ces irrégularités mettent en lumière des défaillances importantes dans la gestion des recettes issues du secteur extractif. La non-prise en compte systématique de tous les paiements dans le Portail Fusion et le manque de coordination entre les différentes administrations concernées fragilisent la gouvernance de ce secteur crucial pour l’économie sénégalaise.

Des recommandations pour une gestion plus transparente et efficiente

Face à ces constats, la Cour des Comptes formule plusieurs recommandations visant à améliorer la transparence et l’efficacité dans la gestion des recettes extractives. Elle préconise l’enregistrement systématique de tous les paiements dans le Portail Fusion, quelle que soit la situation de l’entreprise au sein du SIGTAS ; le renforcement de la collaboration entre la DGID, la DGM et la GCPT pour assurer une meilleure cohérence des données ; mais également la mise en place de procédures de contrôle interne plus rigoureuses pour fiabiliser les déclarations des entreprises extractives.

La mise en œuvre de ces mesures permettrait de sécuriser les recettes issues du secteur extractif et de garantir une meilleure utilisation de ces ressources au profit du développement économique et social du Sénégal.

Yanda Sow

Sénégal-Corruption : NRGI développe un outil de diagnostic

 Natural Resource Governance Institute (NRGI) a récemment présenté un nouvel outil de diagnostic de la corruption spécifiquement conçu pour le secteur extractif au Sénégal. Cette initiative vise à renforcer la transparence et l’intégrité dans un secteur crucial pour l’économie du pays.

Le secteur extractif est un important levier de croissance économique pour le Sénégal. Mais il est souvent sujet à des pratiques de corruption qui entravent le développement économique et social du pays. Dans ce contexte, NRGI a développé un outil innovant en sept étapes pour identifier les vulnérabilités et les risques de corruption.

Cet outil, élaboré en collaboration avec des experts locaux et internationaux, repose sur une méthodologie rigoureuse. Il vise à fournir aux autorités gouvernementales, aux entreprises extractives, à la société civile, aux médias et à d’autres parties prenantes, les informations nécessaires pour lutter contre la corruption de manière efficace et ciblée.

Les sept étapes du processus de diagnostic comprennent l’examen des données existantes, la définition des priorités, la cartographie des acteurs, l’évaluation des risques de corruption, l’analyse des cas de corruption, la formulation de recommandations et le suivi et l’évaluation.

Chaque étape est conçue pour identifier les lacunes dans la gouvernance du secteur extractif et proposer des solutions adaptées.

L’outil de diagnostic de la corruption de NRGI constitue une avancée majeure dans la lutte contre la corruption au Sénégal. En mettant l’accent sur la participation des acteurs locaux et sur une approche holistique de la gouvernance du secteur extractif, ce mécanisme offre une opportunité de promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles du pays.

Les autorités sénégalaises et les acteurs de la société civile ont salué cette initiative et se sont engagés à collaborer étroitement avec NRGI pour mettre en œuvre cet outil et renforcer la lutte contre la corruption dans le secteur extractif. En travaillant ensemble, ils espèrent créer un environnement plus équitable et propice à la croissance économique durable au Sénégal.

Yanda Sow

 

Niger-contrats pétrolières : Les autorités appellent les compagnies à la table de négociation

Le ministre nigérien du Pétrole, M. Mahamane Moustapha Barke Bako dans une déclaration en date du 20 avril, invite les compagnies pétrolières à la renégociation des contrats et à la mise en place d’une politique de contenu local.

Le ministre nigérien du Pétrole, M. Mahamane Moustapha Barke Bako, a appelé à une renégociation des contrats pétroliers avec les compagnies internationales. Il demande également la mise en œuvre d’une politique de contenu local solide. Ces initiatives visent à permettre au Niger de tirer davantage profit de ses ressources pétrolières et à  l’industrie de contribuer au développement économique du pays.

L’appel du ministre intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant l’équité des contrats pétroliers existants et l’impact limité de l’industrie pétrolière sur l’économie locale. De nombreux nigériens estiment que le pays ne reçoit pas une part équitable des bénéfices de ses ressources pétrolières et que l’industrie ne crée pas suffisamment d’emplois et ne soutient pas assez les entreprises locales.

Les propositions du ministre ont été accueillies avec des réactions mitigées de la part de l’industrie pétrolière. Certaines entreprises ont exprimé des inquiétudes quant à l’impact potentiel de la renégociation des contrats sur leurs investissements, tandis que d’autres ont salué la perspective d’un environnement réglementaire plus stable et prévisible.

La mise en œuvre d’une politique de contenu local pourrait également avoir un impact significatif sur l’industrie pétrolière. Une telle politique pourrait probablement exiger des compagnies pétrolières qu’elles embauchent davantage de travailleurs locaux, utilisent des biens et services d’origine locale et investissent dans des programmes de formation et de développement pour les nigériens.

L’appel du ministre à la renégociation des contrats et à une politique de contenu local est une démarche audacieuse qui pourrait avoir un impact majeur sur l’industrie pétrolière. Il reste à voir comment l’industrie réagira à ces propositions et si elles permettront d’atteindre les objectifs du ministre en matière d’augmentation des revenus et de développement économique pour le Niger.

Sénégal-Hydrocarbures : La gestion complexe du « désastreux méthane »

Le méthane est 80 fois plus puissant que le CO2. Il cause des désagréments certains à l’environnement. L’émission de gaz à effet de serre reste une problématique complexe et difficile à gérer. Dans son contexte de futur producteur de gaz et de pétrole, le Sénégal se retrouve entre le besoin pressant de renforcer et de lancer sa croissance économique et la nécessité de gérer les effets néfastes de l’exploitation.

À l’approche de la validation ITIE 2025, NRGI propose une action dans les meilleurs délais pour renforcer les capacités des parties prenantes. Il s’agira de former les acteurs des médias et ceux de la société civile afin de mieux gérer les émissions de gaz à effet de serre, en particulier dans le secteur pétrolier et gazier.

« Nous devons fournir aux journalistes et aux citoyens les connaissances nécessaires pour une meilleure connaissance des nouvelles exigences de l’ITIE concernant la divulgation des émissions de gaz à effet de serre », a déclaré, Aïda Diop Ndiaye de NRGI, lors d’un atelier de renforcement des capacités organisé par l’Assemblée nationale.

La problématique « méthane »

La nouvelle norme ITIE met l’accent sur la transparence des émissions de méthane, un gaz à effet de serre 80 fois plus puissant que le CO2. « En tant que nouveau producteur de gaz, le Sénégal doit anticiper et mettre en place des mécanismes efficaces pour gérer ces émissions, afin de limiter leur impact sur le changement climatique, la santé publique et l’environnement », a souligné Mme Diop.

L’adoption récente du code de l’environnement sénégalais, qui prévoit des sanctions pour les émissions non conformes, constitue une avancée importante. Cependant, des décrets d’application sont nécessaires pour clarifier les modalités de ces sanctions et assurer leur intégration effective dans la gestion des émissions de gaz à effet de serre.

« C’est pourquoi il est crucial de renforcer la collaboration entre la société civile, les médias et les autorités » selon Mme Diop. Pour elle, nous devons sensibiliser, diffuser les informations et pousser les décideurs à prendre les mesures appropriées pour une gestion durable des émissions de gaz à effet de serre » a-t-elle ajouté.

La norme ITIE joue un rôle crucial en exigeant la divulgation de données sur les émissions de gaz à effet de serre, y compris les prévisions et les impacts potentiels. Ces informations sont indispensables pour une prise de décision éclairée et une gestion efficace des émissions

Dans sa déclaration L’Honorable Député Ayib Daffé a souligné l’importance cruciale de la sensibilisation sur la réduction des gaz à effet de serre, alors que le Sénégal s’apprête à exploiter ses ressources d’hydrocarbures suceptible de produire du methane.

« L’exploitation imminente du pétrole et du gaz au Sénégal entraînera des émissions de gaz à effet de serre, notamment la production de méthane », a souligné l’Honorable Député. « Il est donc important dès maintenant de sensibiliser les parties prenantes, notamment les décideurs, les journalistes, la société civile et les communautés, sur l’importance de la réduction des gaz à effet de serre pour respecter nos engagements internationaux. »

Yanda Sow

Industries Extractives : L’avenir du Sénégal c’est l’Or

Lamine Diack Diouf, ingénieur géologue pétrolier et président du Moment Citoyen Universel, a appelé à une réflexion profonde sur les meilleures stratégies pour la valorisation des ressources naturelles et en particulier de l’or, du Sénégal.

Le Sénégal est un pays minier où l’on a découvert du pétrole. Seulement, il devra prendre du temps pour maîtriser sa filière pétrolière. « C’est la raison pour laquelle nous pensons que la meilleure stratégie, c’est de mettre en valeur les ressources minières, dont l’or parce que le pétrole n’a plus d’avenir », estime Lamine Diack Diouf ingénieur géologue.

Le pétrole, une énergie fossile, ne représente plus un enjeu stratégique international. Les grandes puissances se détournent des énergies fossiles parce que leurs opinions publiques les poussent à mettre en valeur les énergies électriques, dont l’hydrogène et les piles électriques, à partir du lithium.

« L’avenir du Sénégal, ce n’est ni le pétrole ni le gaz. Parce qu’il faudra développer des stratégies pour être bien présent dans cette filière », ajoute Lamine Diack Diouf qui va se consacrer à la gestion des ressources minières et pétrolières du pays, après son désistement de la dernière présidentielle au Sénégal.

Pour lui, le pays détient un potentiel inexploité d’or. Il a plaidé en faveur d’une stratégie axée sur cette ressource précieuse, notamment, le raffinage, la transformation sur place et la satisfaction du marché local.

M Diouf a mis en avant les limites du secteur pétrolier, déclarant que le Sénégal devrait prendre du recul par rapport à cette industrie pour se concentrer sur des alternatives plus viables. Selon lui, l’or représente une opportunité stratégique pour le pays, offrant une stabilité et une valeur croissante sur les marchés mondiaux.

En soulignant l’importance de la thésaurisation de l’or, M. Diouf a souligné que cette stratégie permettrait au Sénégal de développer des réserves précieuses et de renforcer son économie. Il a également souligné le rôle crucial que l’or pourrait jouer dans le financement d’autres secteurs clés tels que l’industrie, l’agriculture et la transition énergétique.

Par ailleurs, M. Diouf a appelé à une approche régionale et internationale, exhortant les pays africains à suivre l’exemple du Sénégal en matière de thésaurisation de l’or. « Le potentiel de l’or pourrait renforcer les liens économiques et politiques entre les nations africaines, favorisant ainsi le développement régional et continental »,  a souligné M Diouf.

Cette ressource précieuse pourrait être le moteur d’une croissance économique durable et inclusive. Ces recommandations ont suscité un débat sur l’avenir économique du pays.

Yanda Sow

Sénégal-Énergies, Pétrole et Mines : Birame Soulèye Diop hérite de la patate chaude

 

Birame Soulèye Diop est nommé ministre des Énergies, du Pétrole et des Mines, dans le premier Gouvernement du Président Bassirou Diomaye , dirigé par Ousmane Sonko. L’Inspecteur des Impôts et des Domaines était jusqu’ici député à l’Assemblée nationale et président du Groupe Parlementaire Yewwi Askan Wi. Il hérite d’un secteur à multiples enjeux, avec des attentes très élevées.

Issue de la famille Ndiéguène de Thiès et ancien membre du Mouvement des Étudiants Libéraux à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Birame Soulèye Diop incarne la prudence et le respect des lois au sein du parti Pastef.

Bien que faisant preuve de pondération au sein du groupe, son parcours révèle une implication précoce dans les sphères estudiantines et politiques, notamment en tant qu’ancien responsable du Mouvement des Élèves et Étudiants Libéraux à Saint-Louis. Il a également voyagé aux côtés du Président Abdoulaye Wade en tant que représentant des étudiants. Sa loyauté envers ses idéaux et ses camarades, particulièrement Ousmane Sonko, est souvent soulignée.

Son expérience s’est consolidée à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis et au sein du syndicat des impôts et des domaines, où il a acquis une bonne réputation notamment pour son respect des textes et des lois.

Contrairement à certains de ses collègues plus radicaux, Birame incarne la mesure et l’équilibre, ce qui lui vaut le respect de nombreux membres du parti. Sa vision sage et son respect rigoureux des procédures légales en font un administrateur modèle, toujours soucieux du respect de la République et de ses lois.

Cependant, cette sagesse ne l’a pas protégé des représailles de l’ancien régime. Il fait partie des membres de Pastef, qui ont payé le plus lourd tribu dans le bras de fer avec le régime de Macky Sall. Il a été placé en garde à vue et confronté à la détention préventive de sa femme, Patricia Gandoul.

Malgré ces épreuves, il reste fermement attaché à ses convictions politiques, exprimant son opposition avec dignité et fermeté, sans jamais sombrer dans l’invective, préférant convaincre par la force de ses arguments et la courtoisie.

Originaire de Keur Mame El Hadj à Thiès, Birame Soulèye Diop est profondément enraciné dans la tradition religieuse des Ndiéguène, bénéficiant ainsi du soutien de sa famille dans son engagement politique. Son parcours académique, du lycée Malick Sy à Saint-Louis jusqu’à l’Université Gaston Berger, où il a croisé la route d’Ousmane Sonko, témoigne de son sérieux et de sa détermination.

En tant que ministre et administrateur du parti, il occupe une place stratégique grâce à son talent et à son intégrité. Sa carrière dans l’Administration fiscale ainsi que son rôle d’enseignant dans divers établissements d’enseignement supérieur, reflètent sa compétence et son engagement envers le bien public.

Birame Soulèye Diop hérite d’un super ministère avec des enjeux énormes : ministère des Énergies, du Pétrole et des Mines. Dans le contexte actuel du Sénégal et les attentes légitimes des différents acteurs du secteur extractif, sa mission s’annonce périlleuse.

Yanda Sow

Sénégal-Secteur Extractif : Le Président annonce la divulgation des bénéficiaires effectifs

À la veille du 64e anniversaire de l’accession du Sénégal à l’indépendance, le Président Bassirou Diomaye Faye a souligné la nécessité et l’importance d’une gestion transparente des ressources naturelles du pays.

Dans son discours, le Président de la République a rappelé que selon la constitution, les ressources naturelles appartiennent au peuple sénégalais. Il a donc annoncé que son gouvernement va accorder une attention particulière à leur exploitation, mettant en avant la nécessité d’une gestion équitable et transparente.

Une des mesures phares annoncées par le Président de la République est de veiller à la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives, conformément à la Norme ITIE. « Je ferai procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives, conformément à la Norme 2.4 de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), à l’audit du secteur minier, gazier et pétrolier et à une protection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national ». Cette démarche vise à assurer une gestion plus responsable des ressources naturelles du Sénégal.

Par ailleurs le Président de la République a insisté sur la mise en ligne des contrats miniers, pétroliers et gaziers sur le site de l’ITIE Sénégal. « Cette initiative vise à garantir la transparence dans les accords conclus avec les entreprises extractives opérant dans le pays », a déclaré le Chef de l’Etat, nouvellement élu.

En outre, le Président a évoqué la nécessité d’auditer le secteur minier, gazier et pétrolier afin de garantir une exploitation durable et équitable des ressources du pays.

Enfin, Bassirou Diomaye Faye a insisté sur l’importance de renforcer la protection du contenu local au bénéfice du secteur privé national. Cette mesure vise à favoriser le développement économique et social du pays en permettant aux entreprises locales de participer activement à l’exploitation des ressources naturelles.

La déclaration du Président Bassirou Diomaye Faye témoigne de la volonté des nouvelles autorités de promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles du pays, dans le but de garantir un développement durable et équitable pour l’ensemble de la population.

Yanda Sow

 

Sénégal : La Gestion des Ressources Extractives sous Bassirou Diomaye Faye entre attentes et espoirs

L’élection récente de Monsieur Bassirou Diomaye Faye à la présidence de la République du Sénégal marque un tournant majeur dans l’histoire politique du pays. Cette cinquième alternance suscite un vif espoir chez la majorité des sénégalaise. Ils espèrent une meilleure gestion des ressources extractives, un secteur clé de l’économie nationale.

L’élection de Bassirou Diomaye Faye a engendré un sentiment d’espoir parmi la population sénégalaise, en particulier chez les jeunes. Ces derniers, souvent confrontés au chômage et à des perspectives économiques limitées, voient en ce changement de régime, une opportunité rêvée d’amélioration de leurs conditions de vie.

La jeunesse sénégalaise aspire à une gouvernance plus transparente et plus responsable des ressources extractives, qui représentent un potentiel important pour le développement économique du pays.

Les Promesses de Bassirou Diomaye Faye sur la Gestion des Ressources Extractives

Dans son programme de campagne, le Président nouvellement élu a mis l’accent sur la nécessité de renégocier les contrats relatifs aux ressources extractives afin de mieux défendre les intérêts du Sénégal. Cette promesse a été accueillie avec optimisme par de nombreux citoyens, qui voient en cette initiative un moyen de garantir une répartition plus équitable des revenus tirés de l’exploitation des ressources naturelles du pays. La renégociation des contrats est perçue comme un premier pas crucial vers une gestion plus transparente et plus responsable des ressources extractives.

 Des attentes et des Défis

Les attentes des Sénégalais vis-à-vis du nouveau Gouvernement sont assez importantes. Mais les défis sont très complexes. La renégociation des contrats nécessite une expertise technique et juridique approfondie, ainsi qu’une volonté politique forte pour surmonter les intérêts divergents des acteurs nationaux et internationaux. Il s’agit d’un exercice dangereux qui peut produire l’effet contraire. Il peut en découler des procédures juridiques dont le règlement est assuré par des tribunaux internationaux,  dont la Chambre de Paris. La procédure peut être longue et coûteuse et même aboutir au déboutement de l’État et engendrer le règlement du préjudice subi par la compagnie exploitante.

La réalisation de ces attentes nécessitera donc des efforts concertés et une collaboration étroite entre le gouvernement, la société civile et les acteurs économiques afin de surmonter les défis et de concrétiser le potentiel économique des ressources naturelles du Sénégal.

Yanda Sow