La fermeture du détroit d’Ormuz par l’Iran devrait favoriser le Sénégal dans l’exportation de son pétrole et de son gaz.
La fermeture du détroit d’Ormuz contribuerait à augmenter les cours mondiaux. Le Sénégal importe des produits pétroliers (essences gasoil, fioul). leur coût d’acquisition va connaître une hausse. Seulement, exporte plus d’énergie (pétrole + gaz) qu’on en importe (pétrole+produits pétroliers). Le pays en tirerait donc un léger avantage.
« Ormuz ou pas, le pétrole circulera »
Même si le Sénégal espère ne pas en pâtir sérieusement, il est clair que l’impact d’une possible fermeture du détroit d’Ormuz par l’Iran touchera tous les pays du monde.
Il est bien probable que quelques chargements de pétrole et/ou de gaz en provenance du Sénégal soient obligés de traverser cette zone par laquelle transitent 20% du commerce d’hydrocarbures du monde. Certains spécialistes sont unanimes que d’autres « chemins mènent à Rome ». Quoiqu’il arrive, le trafic va se poursuivre.
La principale conséquence des événements actuels sera l’usage de chemins moins optimises, notamment de longs contournements et donc un renchérissement du transport et, naturellement, des cours mondiaux.
Par conséquent, le pétrole restera cher le temps que durera le conflit entre Israël et Iran, avec ou sans le détroit d’Ormuz.
Yanda Sow