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Transition énergétique : l’Afrique face à l’équation de l’équité

L’Afrique, le continent le moins polluant, ne devrait pas subir les affres de la transition écologique. Ce processus irréversible devrait tenir compte de « l’équité dans les décisions ». Les acteurs, venus de plusieurs pays d’Afrique, défendent cette position à Saly (Sénégal).

Les participants à la huitième édition de la conférence Afrique de la Coalition Publiez Ce Que Vous Payez » (PCQVP) sont unanimes : il faut plus d’équité dans la prise en charge de la lancinante question de la transition écologique. Elle est au menu de la Conférence Afrique de ce réseau d’organisations de la société civile, actives dans la gouvernance des ressources naturelles.

Les conférenciers ont tour à tour montré patte blanche face à cette dynamique indispensable. Ils ont tout de même attiré l’attention sur la nécessité de prendre en compte le statut de continent modèle dont jouit l’Afrique face au « péril carbone ».

Ce rendez-vous qui réunit à Saly Portudal, au Sénégal, des sommités de la gouvernance des industries extractives, venues de plusieurs pays du continent, a démarré ce jeudi 8 juin 2023, pour prendre fin le 10 du même mois.

Il ressort de la première journée, que l’Afrique doit être mieux considérée, car étant le continent le moins polluant au monde. C’est la quintessence de l’intervention du Dr Pape Fara Diallo, Président de la coalition sénégalaise de « Publiez Ce Que Vous Payez ». Ce dernier pense, tout comme l’ensemble des intervenants, que « la transition énergétique est un processus inexorable mais qu’on doit maîtriser en tenant compte de la position de l’Afrique ».

La conférence de l’Afrique vient donc précéder celle mondiale. Ce réseau qui regroupe 54 pays dans le monde, intervient sur le triptyque « transparence, redevabilité et bonne gouvernance ». La zone Afrique ne veut pas être le maillon faible de cette chaine de lutte pour l’équité dans la gouvernance et la redistribution équitable des profits générés par l’activité extractive. Elle s’évertue, depuis sa création en 2002, à Durban en Afrique du Sud, à lutter une meilleure gouvernance du secteur extractif.

.La conférence mondiale se tiendra donc sous la férule de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), dirigée par Eva Marie Coll Seck, avec en toile de fond, une large réflexion sur la transition énergétique qui sonne le passage des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) plus polluants, aux moins polluants comme le cobalt, le lithium, l’énergie solaire entre autres. La première a été riche en partage entre acteurs venus de plusieurs pays africains francophones comme anglophones.

Khassim Seck (Correspondant à Mbour)

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