Le nouveau Directeur Général de Petrosen Holding rassure. Selon Alioune Guèye, la renégociation des contrats est une pratique courante et normale dans la gestion contractuelle internationale. Pour les les craintes nourries par cette révision sont infondées et qu’il n’y a pas de pertes financières potentielles pour le Sénégal.
Il a précisé que la dette contractée par PETROSEN, s’élève à 800 milliards de francs CFA, hors intérêts. Cette dette résulte du manque de moyens substantiels auquel PETROSEN et l’État du Sénégal sont confrontés, obligeant la société à emprunter auprès de ses partenaires pour financer le développement des projets.
Il a fait cette mise au point lors d’un dialogue entre les parlementaires sénégalais et la société nationale PETROSEN. Cette rencontre visait à aborder les questions de redevabilité et de transparence dans le secteur pétrolier et gazier du Sénégal.
Les participants sont d’avis que les coûts pétroliers, identifiés lors des audits comme excessifs ou non pertinents, doivent être renégociés. Les parts de l’État dans les contrats pétroliers et gaziers nécessitent également une révision. Ce dialogue franc et direct marque un pas important vers une meilleure transparence et redevabilité dans la gestion des ressources pétrolières et gazières du Sénégal, garantissant ainsi que les intérêts du pays soient protégés et promus.
Birahime Seck, Coordonnateur Général du Forum Civil a souligné l’importance de cette rencontre, initiée à la demande des députés lors d’un précédent atelier. « En tant que représentants légitimes du peuple, les parlementaires souhaitent être pleinement informés sur toutes les questions relatives à PETROSEN ».
Thierno Seydou Ly, Directeur de PETROSEN EP, et Mouhammadou Diop, Directeur de PETROSEN TS, ont pris part à cette rencontre qui entre dans le cadre du programme TRACES de l’USAID, déroulé par l’ONG 3D, NRGI et le Forum Civil.
Yanda Sow