Le conseiller technique du Directeur général de l’Agence National des Energies Renouvelables (ANER) prône la diversification des sources d’énergie pour assurer une bonne transition énergétique.
Malgré l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz, le gouvernement sénégalais réitère son engagement à poursuivre le développement des énergies renouvelables. Les autorités considèrent ces sources d’énergie comme une solution dans la dynamique de transition énergétique.
« Ce processus d’améliorer la sécurité énergétique a été enclenché avec la loi 98. Ce qui faisait référence à toutes les ressources énergétiques exploitables au Sénégal », a tenu à rappeler, d’emblée, Kader Diop, conseiller technique du Directeur de l’Agence Nationale des Energies Renouvelables (ANER).
Pour lui, le solaire reste l’une des solutions les plus accessibles au Sénégal, avec la possibilité de produire pour l’autoconsommation ou pour la production à grande échelle, à injecter dans le réseau.
« Le Sénégal s’était déjà engagé dans cette dynamique de transition avec les accords de Paris, d’où l’importance de toutes ces mesures pour participer à la politique de réduction d’émission des gaz à effet de serre », a ajouté Kader Diop.
Les exploitations pétrolières et gazières dans les meilleurs schémas pour la plupart du temps, abritent également des plateformes offshores d’éolien qui permettent de produire et d’injecter dans le réseau. Cette stratégie permet de diversifier les sources d’énergie et de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Diversifier les sources pour multiplier les opportunités
Il existe plusieurs sources d’énergies. La plupart sont déjà en cours d’exploitation au Sénégal. Kader Diop préconise la prise en compte et le développement de ces énergies pour mieux réussir la transition.
« Quand on parle d’énergies renouvelables, on a tendance à se limiter au solaire, à l’éolienne, etc, mais il y’a d’autres sources qui sont déjà exploitées au Sénégal comme l’hydroélectricité. Il faut aller vers la marrée motrice, mais aussi vers l’hydrogène bleu ou bien d’hydrogène vert ».
Pour lui, l’hydrogène, particulièrement, va permettra, dans un schéma de développement encore beaucoup plus propre, de doper davantage la production d’énergies renouvelables basées sur le solaire et l’éolien. Il estime que la production d’hydrogène vert passe nécessairement par ses sources d’énergies renouvelables.
Au Sénégal, l’Agence Nationale des Energies Renouvelables (ANER) s’occupe de l’exécution de la politique de l’Etat en matière d’énergies renouvelables, dans tous les secteurs d’activité.
Yanda Sow