Sénégal-Tansport : Comment éviter 1,5 millions de tonnes de CO2 et gagner 218,2 milliards de FCFA

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Le Bureau Opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS) a présenté une étude d’impact des mesures incitatives pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le transport routier au Sénégal. À l’issue d’une simulation, le BOS révèle qu’il est possible d’éviter 1,5 millions de tonnes de CO2 et de gagner jusqu’à 218 milliards de FCFA àl’horizon 2031.

Le Bureau Opérationnel de suivi du Plan Sénégal Emergent (BOS/PSE), estime qu’il est possible d’éviter entre 883 000 et 1 500 000 tonnes de Co2. Il suffit d’augmenter la part de l’utilisation de l’électricité dans le transport terrestre. Les exemples du TER et du BRT ont été donnés.

A l’horizon 2031, en rapport avec le coût de la tonne de carbone, l’Etat peut engranger au moins 218,2 milliards de FCFA en termes de recettes. Une partie serait versée au fonds pour le renouvellement du parc automobile. Ce scénario va augmenter la croissance économique.

Des recommandations ont été formulées , notamment sur les normes, la fiscalité, la validation de l’étude d’impact mpact environnemental. Il est également proposé de déterminer une limite une taxe à faire payer aux véhicules qui ne respecteraient pas la norme. Cette taxe devrait alimenter le fonds de renouvellement du parc automobile.

Un projet inédit dans le contexte actuel du Sénégal

Dans un contexte marqué par une tendance mondiale à abandonner de plus en plus les véhicules à moteur thermique,  le Sénégal se prépareà à l’exploitation de son pétrole et son gaz. Pourtant, il doit rejoindre la dynamique de cette transition écologique avec les véhicules à électriques.

« Nous avons réfléchi avec nos partenaires, tels que le ministère de l’urbanisme, le ministère du transport, le secteur privé. C’est pour permettre à notre pays de mieux préparer cette transition écologique. Il s’agit de développer d’autres alternatives de transport comme ce que nous sommes en train de faire », a dit Al Ousseynou Kane,  Directeur Général du BOS.

Pour lui, il faut se préparant aux voitures électriques et aux véhicules à gaz pour assurer cette transition entre la situation actuelle du Sénégal en tant que pays pétrolier et les besoins économiques pour un développement de notre pays.

« Cette étude est effectuée dans le sous-secteur du transport terrestre pour permettre à l’État de disposer d’outils adaptés,  pour une meilleure prise en charge de la question. Le premier scénario, c’était d’utiliser les taxes issues des augmentations sur les prix de l’essence et du gasoil, les reverser, soit pour la protection des consommateurs, soit pour renouveler le parc automobile de Dakar », explique Baye Élimane Guèye, Coordonnateur du pôle de suivi des impacts socio-économiques, au Bureau Opérationnel de suivi du Plan Sénégal Émergent.

Au final, le scénario qui a été retenu, c’est celui qui permet à notre pays de contribuer efficacement à la protection de l’environnement de gagner de l’argent, tout en dotant les usagers de la route de moyens de transport qui respectent les normes standards. Le rapport de l’étude d’impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le transport routier au Sénégal a été présenté ce vendredi 7 avril à Dakar.

Yanda Sow

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