Après la grande raffinerie d’Aliko d’Angote, le Nigeria s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa stratégie de préservation et de valorisation de ses ressources pétrolières. Un projet d’envergure. La société Backbone Infrastructure Nigeria Limited (BINL) prévoit d’implanter une raffinerie d’une capacité de traitement de 500 000 barils par jour dans l’État d’Ondo, situé dans le sud-ouest du pays selon les informations de l’AgenceEcofin. La signature de ce protocole d’accord de ce projet est prévu le 15 juillet.
Le coût total de cette infrastructure est estimé à 15 milliards de dollars. Aujourd’hui, le Nigéria importe une partie importante de son carburant, faute d’infrastructures de raffinage insuffisantes. Pourtant, le pays est numéro un de producteur de pétrole en Afrique. L’ambition du Nigeria est de limiter ses importations de produits raffinés pour mieux répondre aux besoins de sa population.
Le pays disposerait, avec cette nouvelle raffinerie, du deuxième plus grand complexe de transformation pétrolière après celui du groupe Dangote. Au-delà des volumes de barils traités, l’enjeu est aussi de générer des retombés économiques et sociales. La mise en place de de la raffinerie devraient mobiliser des milliers d’emplois directs et indirects, notamment dans le bâtiment, la logistique et la maintenance industrielle.