Le géant énergétique TotalEnergies a annoncé s’être vu attribuer, en partenariat avec QatarEnergy et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), un nouveau permis d’exploration pétrolière en République du Congo. Baptisé Nzombo, ce permis est détenu à hauteur de 50 % par TotalEnergies, opérateur du projet, 35 % par QatarEnergy et 15 % par la SNPC.
Situé à une centaine de kilomètres au large de Pointe-Noire, le permis couvre une superficie d’environ 1 000 km². Il se trouve à proximité du champ Moho, principal site de production offshore du pays, déjà opéré par TotalEnergies EP Congo. Cette proximité devrait permettre d’optimiser les infrastructures existantes et de réduire les coûts liés à une éventuelle mise en production.
Le programme de travail prévoit le forage d’un premier puits d’exploration avant la fin de l’année 2025. Les opérations, si elles confirment la présence d’hydrocarbures commercialement exploitables, pourraient ouvrir la voie à de nouvelles perspectives pour le secteur pétrolier congolais, déjà pilier de l’économie nationale.
« Cette attribution d’un permis d’exploration prometteur, avec le prospect de Nzombo, reflète notre stratégie continue d’élargissement de notre portefeuille d’exploration ciblant des prospects à fort potentiel et pouvant être mis en production en tirant parti des installations existantes. Elle confirme également notre partenariat de longue date avec la République du Congo », a souligné Kevin McLachlan, Directeur Exploration de TotalEnergies, dans un communiqué.
Cette annonce illustre la volonté du groupe français de renforcer sa présence en Afrique centrale, où il est déjà un acteur majeur dans l’amont pétrolier. Elle s’inscrit également dans la stratégie de diversification de TotalEnergies, qui vise à maintenir une production pétrolière compétitive tout en investissant massivement dans les énergies renouvelables et le gaz naturel.
Pour la République du Congo, l’attribution du permis Nzombo témoigne de la confiance renouvelée des partenaires internationaux dans le potentiel de son offshore profond. Le pays, qui dépend largement de ses revenus pétroliers, espère que ce nouveau projet contribuera à stimuler sa croissance économique et à consolider ses recettes publiques dans un contexte de fluctuations des cours mondiaux du brut.
Yanda Sow